01/04/2011

Ilf-Eddine à Paris le 5 avril ?




Je n'ai pas rencontré Ilf-Eddine rue St Guillaume, il y a une dizaine d'années, quand il présentait son mémoire en DEA de sciences-politiques, et sans l'insistance d'Enissa je crois que je serais passé complètement à côté de lui.

Ilf, alias Raspoutilf, a beaucoup voyagé et a posé ses valises un peu partout dans le monde : en Tunisie, en France, au Vietnam, en Espagne, au Cambodge, au Liban, au Portugal. C'est qu'il oeuvre pour la francophonie sur toute la planète.

Il a dû croiser ma camarade de la Fondation - Sponsor de la FFE, il y a une dizaine d'années, quand il s'est vu décerner le Prix du Jeune écrivain.

Raspoutilf, en plus de son métier officiel dans la francophonie, écrit et il écrit bien.
J'imagine que ce n'est pas évident de se lancer dans la littérature quand on est le fils du romancier D. B., mais je trouve que Raspoutine s'en sort admirablement.

Raspoutilf est également un joueur d'échecs et fait un peu de compétition (un chouïa au-dessus de 2000 Elo). Il a croisé sur sa route l'un des anciens secondants de Karpov, le GMI Olivier Renet à Paris, et également le futur MI Pat la Menace en Savoie, et le descendant de Damiano à Bombarral.

Enissa, ancienne lectrice en Tunisie des éditions elyzad, devenue étudiante en histoire de l'Art depuis juillet à Paris - et désormais voisine à Ménilmuche -, est venue, mercredi au Café de l'Est Parisien, m'apporter son dernier opus intitulé : "La dernière ronde".
Je l'ai dévoré d'une traite !

Un GMI Tatar, surnommé l'horloger de Kazan, va sur ses 70 ans et participe à un tournoi qui désignera 7 candidats (sur 64) au titre de champion du monde. Il se remémore ses deux anciennes participations aux interzonaux, de Sousse (Tunisie) en 1967, et de Portoroz en 1970, et sa vie, dédiée au jeu d'échecs, défile devant nous.

L'occasion de retrouver, au fil des pages, des figures bien connues : Botvinnik, Fischer, Spassky, Arrabal, Karpov, Korchnoï, Loubatière, Kouatly...

Enissa n'a jamais vu Raspoutilf. Vous, non plus ?
Il devrait être à Paris, les 5 et 6 avril prochains.

Un petit tournoi au Café, et une soirée "dédicaces" cela vous tente ?



Laissons le mot de la fin à Ilf-Eddine :

"J'ai toujours été ainsi : je suis un optimiste. Mes accès de noirceur durent rarement, et ne résistent presque jamais à quelques bons verres. On a souvent interprété cela comme de la nonchalance, comme si je ne prenais pas la vie au sérieux..."


"La dernière ronde" d'Ilf-Eddine
éditions elyzad (Tunisie)
195 pages, 17,90 €

2 commentaires :

Edition Globophile a dit…

Ilf-Eddine vient de sortir son second roman, aux éditions globophile. Il s'intitule Quelques mois d'une France lointaine et dépeint cette fois le monde des ambassades et de l'expatriation.

Clément a dit…

Je viens de découvrir ce roman, absolument fantastique pour les passionnés d'échecs! Un ouvrage rare qui témoigne de la connaissance approfondie qu'à l'auteur du monde des échecs et de la technique du jeu en elle-même. A lire absolument!