Que des numéros 10 dans la team 1 du Canal !
10 minutes. Ça n’a l’air de rien 10 minutes mais c’est
énorme, Bébé.
En abordant cette 10e et avant-dernière ronde en 9e
position, les hommes du capitaine savent qu’ils ont l’honneur du club entre
leurs mains.
Une ronde capitale, une force de frappe sans précédent (2193 points Elo de moyenne), et 10 bonnes minutes d’avance sur l’heure fixée pour le
rendez-vous, là aussi une première qui montre l’importance de ce grand
rendez-vous.
Chacun le sait, pour cet ultime week-end de compétition, il faut
frapper fort. Pour certains, il s’agira d’accepter de ne pas être à -2 en
jouant h6-g5 dans les deux premiers coups, pour d’autres de renouer avec une
préparation digne de ce nom, et pour les jusqu’au-boutistes, de ne pas finir
dans un état second à 2h du matin au canal la veille.
L’ambiance est lourde, il neige, et il faut bien la machina
très « années 90 » de Bruno dans la voiture pour décrocher un sourire
aux joueurs. Dans la carlingue caillassée de flocons de neige gros comme des
balles de golf, l’équipe trace vers son destin, et chacun enfile sa nouvelle
tenue aux lettres d’or pour afficher une belle unité face à l’ennemi.
Nous arrivons à Tremblay à 16h, qui nous accueille dans leur
nouvelle salle flambant neuve avec de superbes échiquiers. Toutes les
conditions sont alors réunies pour offrir au capitaine sa première (vraie) victoire
de la saison…
Ronde 10 - Canal – Arras
Pour cette 10e ronde, nous retrouvons Arras.
Cette équipe nous évoque un beau souvenir d’une victoire étriquée, gagnée sur
le fil au 8e échiquier après une bataille homérique. Ce match ne
fera pas exception, nous sommes passés par tous les états.
Avec à sa disposition la plus fine fleur du Canal, Vince va
allier bon sens et fourberie tactique pour la composition.
Au premier, il
maximise toute la puissance du Decalator, une manœuvre brillante qui décale
instantanément les 7 autres joueurs de l’équipe, donnant miraculeusement les
blancs à… Tous ceux à qui le capitaine donne les blancs habituellement. La
confrérie du côté obscur se compose alors du Discobole, de Ksenia, et de Tibo
(la couleur du Decalator n’étant pas un paramètre déterminant pour son
résultat, nous ne jugerons pas opportun de la mentionner). Charge donc à Mike,
Andrei, Pilou et Vruno de scorer croûte que croûte.
Au premier, el Decalator affronte le maître international
belge dont la fine moustache, le regard perçant et la chaîne en or ne sont pas
sans rappeler avec malice ses origines kazakhs. « J’ai préparé un
truc », nous a dit la veille Jose. Effectivement, sur le côté préparation,
on est servis. Remarque, quand on part de h6-g5 avec les noirs ou h3-g4 avec
les blancs, le moindre coup de pion au centre, même avec un cavalier à la bande
dès le 3e coup, ressemble à une préparation. Toujours est-il qu’il
ne s’en sort pas trop mal et que le milieu de jeu est animé avec des chances
réciproques.
Derrière, Mike affronte un adversaire qui nous rappelle de
bons souvenirs de montée en N1. Arrivé bien préparé lui aussi, il doit se
mettre à réfléchir par lui-même un peu plus tôt que prévu, mais s’en sort
plutôt bien. Il a le don pour déséquilibrer les positions symétriques et ne
tarde pas à trouver un jeu très intéressant sur le roi adverse.
De mon côté, tout ne se passe pas comme prévu. M’attendant à
une partie hors des sentiers battus, je me retrouve bien au contraire propulsé
une trentaine d’années en arrière, dans un débat théorique qui a depuis été
tranché. En ma défaveur évidemment. Je puise alors quelques bons coups dans ma
mémoire et mes maigres calculs et me surprend à susciter l’admiration du
capitaine « Ouais Marcus, tu le mérites ce sweat !!! ». 3 coups plus
tard, je finis par dévier inéluctablement des parties de référence (on peut
jouer mille fois une partie comme Kasparov mais on ne peut pas jouer une partie
de Kasparov comme… Non c’est pas ça. On peut se tromper mille fois en essayant
de jouer une partie comme Kasparov mais… Raaaa zut) et me retrouve sacrément
mal. Enfin tant qu’il y a du jeu. Ah, non, mon adversaire ne me laisse pas non
plus de jeu. Ça sent mauvais, et vite. « Brûle ton sweat Marcus, il porte
malheur » me glisse alors le capitaine, retournant sa veste plus vite que
Debout la France un soir d’avril.
Derrière moi, la charnière moldave fait ses premiers pas.
C’est meuuuugnon. Sur le papier seulement, car j’aime autant vous dire que vous
feriez moins les malins si vous croisiez le regard des Lazo autour d’un
échiquier. Là où la paire opère, nombreuses seront les victimes. Andrei, de
retour au meilleur de sa forme, étale sa maitrise technique à la truelle sur le
visage de son adversaire. Un pion, puis deux, une initiative noire muselée, et
on se dit qu’on aura rapidement un point au 4e échiquier.
Au cinquième, pour elle c’était moins rose, oh cousine tu
danses ou je t’explose… Oula, c’est le voyage dans le temps de ma partie qui me
monte à la tête. Ksenia en tout cas n’en mène pas large, et après une ouverture
qui a mal tourné, donne un pion pour se libérer et rentrer dans une finale
légèrement inférieure, mais active. C’est alors que son adversaire, 1h20 à la
pendule, va se lever de sa chaise pour ne s’y rasseoir… qu’une heure plus tard,
le temps d’observer comment se déroule le match. Et le moins que l’on puisse
dire, c’est qu’il ne sera pas aidé par des parties qui mettront dans l’ensemble
très longtemps à désigner les favoris.
Pilou lui, est tranquille, il attend pas qu’ça tombe du cieeeel.
T’es au 6e, t’as les blancs, t’es au Canal, si tu gagnes pas t’es la
banane du sièèècle. En plein dans son élément, il marche sur son adversaire.
Normalement pour avoir autant d’attaque il a déjà sacrifié deux ou trois
poneys. Ici rien de tout cela, il a le beurre, l’argent du beurre et le mat en
embuscade gratos. Nul doute qu’il gagnera rapidement.
Ti' Bo au 7 vit un moment historique. Nous aussi d’ailleurs.
Il est mieux sur une française. Ou en tout cas pas moins bien, ce qui sur sa
française est déjà une belle prouesse. Il s’est développé tranquillement, le
fou blanc n’est presque pas mauvais… Il finit même par manger un pion puis
deux. Easy peasy. On se demande pourquoi il nous a caché qu’il pouvait aussi
parfois ne pas souffrir avec cette ouverture.
Au 8e échiquier, une fois n’est pas coutume,
c’est El Solapado qui doit scorer pour l’équipe, avec près de 300 points Elo
d’avance. Dans son style particulier, il tisse lentement sa toile, trop
lentement d’ailleurs. Son adversaire a le temps de se regrouper et après
quelques bons échanges de pièces, la position ressemble bel et bien à une
forteresse. On entre alors dans une longue guerre de tranchées dans laquelle
aucun des deux camps n’a intérêt à forcer, et surtout pas el Solapado. On se
dit alors que ce serait amusant que le sort du match dépende de cette partie.
Hahaha ! Haha. Ha…
Tout est en place, le match bat son plein. Je suis le
premier à rendre les armes. Mon sympathique adversaire m’avoue que je n’ai pas
de chance, qu’il a regardé une seule ligne avant la partie et que je suis tombé
dedans. Ça ne me rapporte pas de bonus défensif mais ça explique pourquoi il a
joué en 15 minutes pour me miniaturiser, c’est toujours ça de pris sur la
blessure à l’égo.
Pour les autres rien n’est clair. Du côté des points
anticipés, on a Tibo, Pilou et Andrei. Mike est en ballotage favorable, et on
se dit que Vruno peut forcer au cas où. C’est pas très bien embarqué pour Jose
qui souffre après un sacrifice de qualité de son adversaire, et il faudra toute
l’habileté du Cascador pour maintenir l’espoir d’une non-défaite au premier
échiquier. Ksenia semble avoir miraculeusement transposé dans une finale de
pions nulle. Si tout se passe bien ça devrait faire 3-2.
Rapidement, on s’aperçoit que Pilou n’a plus rien. Pire, il
pourrait même finir par perdre l’imperdable après avoir outrageusement dominé
les débats dans le milieu de jeu. Heureusement son adversaire propose nulle, et
on reste dans le match. Ksenia assure la nulle elle aussi quelques minutes plus
tard. Mike, après un tour de passe-passe dont il a le secret, monte une attaque
de mat avec un caillou, un bout de ficelle et une canette rouillée et parvient
à transposer dans une finale gagnante. Chapeau. Tibo finit par concrétiser lui
aussi. Et grâce au fou blanc s’il vous plaît, belle revanche pour le vilain
petit canard de la française (le fou, pas Tibo).
Il reste alors les parties d’Andrei, de Jose et de Vruno.
Jose craque le premier, après une belle défense, et ça fait 2 partout.
Heureusement Andrei est mieux et se verra finalement offrir un mat sur
l’échiquier par son adversaire. Par soucis du détail, l’ours moldave lui
démontrera par a+b qu’il était bien gagnant dans toutes les autres variantes,
tel Kramnik un soir de défaite au tournoi des candidats.
Aaaaah, et donc comme on ne s’y attendait pas, après s’être
regardés en chiens de faïence pendant 6 heures, voilà nos deux loustics du 8e
échiquier encerclés par une dizaine de joueurs autour d’eux, qui pressés de
rentrer chez eux (il est 21h passé), qui d’entériner une victoire bien méritée
(le capitaine cumulant ces deux caractéristiques avec brio). El Solapado,
retrouvant son air sournois, jouera alors pendant de longues minutes avec les
nerfs du capitaine, avant de se résoudre à la nulle dans une position
totalement fermée.
Et c’est ainsi que s’achève la 10e ronde, sur une
belle victoire 3-2, nous éloignant de la zone rouge sans pour autant nous
sortir définitivement d’affaires.
Ronde 11 - Le multiplex
Bienvenue sur Radio Canal, LA radio pour suivre la dernière
ronde. Avec le derby Tremblay – Arras bien sûr, le choc des extrêmes Issy –
Marcq et bien sûr le clasico Canal – Henin Beaumont.
Malgré tous mes efforts (si, quand même), on ne peut pas
dire que le suspense soit à son comble. Non seulement notre victoire de la
veille a regonflé notre matelas de sécurité, mais nous démarrons surtout avec 2
points d’avance, nos adversaires n’ayant pu aligner de féminine dans leur
équipe. Nous démarrons donc la partie à +1 et avec un joker.
Nous sommes aussi, une fois n’est pas coutume, favoris sur
le papier, détail anecdotique tant cela ne nous a pas épargné quelques défaites
cinglantes cette année.
Echiquier 1 (blancs) –
Mike (Attaquant) – 8/10
Aligné en pointe, d’une part parce qu’on a pas vraiment le
choix au niveau du Elo, d’autre part parce qu’il n’aime pas défendre, Mike joue
face à son punching ball préféré des dernières saisons. 2 victoires en autant
de matches, pas toujours nettes mais souvent pleines de panache. Une ouverture
solide, un milieu de jeu maîtrisé et une finale rondement menée ne rapporteront
finalement qu’un demi-point. Pas toujours évident de concrétiser une position
légèrement supérieure face à un joueur titré, Mike en fera les frais. Il nous
confiera après la partie qu’avec autant de petits avantages cumulés il
s’attendait à ce que son adversaire lui rende au moins un pion, sans succès.
Une bonne note venant récompenser une partie propre et un week-end serein.
Echiquier 2 (noirs) –
Jose (Décalateur) – 9.5/10
Tout était parfait dans la tactique du capitaine, tout sauf
l’imprévisible. La tuile. Alors qu’il décalait de nouveau l’équipe de toute sa
fougue, Jose tenta de déstabiliser son adversaire dès le 2e coup en
proposant nulle. Habile, avec les noirs et sur un échiquier où le match
s’annonçait relativement équilibré, d’aucun aurait pu perdre pied. Las, c’était
sans compter sur la fourberie Beaumontoise. Car en effet, les nordistes nous
avaient concocté une belle surprise, en opposant leur propre Decalator au
nôtre. Etonné mais ravi de la proposition de paix, et non content de porter son
résultat à 2/11 sur la saison, le Décalator du nord accepte alors
instantanément le partage du point, mettant fin à une série qui reste à ce jour
le record du Canal de 7 défaites de rang pour Jose. Nos deux compagnons
d’infortune tombent dans les bras l’un de l’autre, se racontent leurs blessures
de guerre et nous laissent enfin commencer vraiment le match. 9.5 pour avoir
une nouvelle fois décalé avec brio, mais 0.5 points de pénalité pour avoir
faussé les calculs d’avant-match du capitaine et ajoutant un demi-point au résultat
final escompté du Canal.
Echiquier 3 (blancs) –
Discobole (Milieu droit) – 9/10
Je joue cette dernière ronde en étant largement favori et
avec les blancs. Autant dire faux-pas interdit, pas de blague, le match a beau
être gagné d’avance il faut quand même le gagner. Contrairement à la veille,
c’est moi qui blitze les premiers coups de la partie jusqu’à me retrouver
complètement gagnant au bout d’une dizaine de coups. Mon adversaire a tellement
de retard à la pendule que mes partenaires pensent que je suis assis du mauvais
côté de la table. Je les ai rapidement rassurés en l’espace de deux coups,
m’installant confortablement dans un zeitnot mutuel joué avec l’incrément
pendant 15 coups. Ayant accumulé tellement d’avantages dès l’ouverture, cela
n’aura pas suffi à ébranler la confiance du capitaine, et le fidèle lieutenant
lui rapporte un point une fois le 40e coup atteint.
Echiquier 4 (noirs) –
Le Capitaine (Défenseur omniscient) – 11/10
Encore une fois il aura été impérial. De sang-froid, de
créativité et de ruse. Arborant fièrement l’écusson familial aux allures de
poney, le Redoutable comme on le nomme dans les chaumières de la Brie, nous a
gratifié d’une de ses démonstrations dont il a le secret. Après une ouverture
qu’on l’a vu jouer maintes fois, mais qui n’a de cesse de nous éblouir, il
choisit un moment anodin pour les tremper dans l’eau chaude et envoyer g5 afin
de parachever le travail de sape de la position blanche entamé 10 coups plus
tôt à base de Te8-Ff8 et autres fougueux Cbd7. Sûr de sa force, le capitaine
offre ainsi à son adversaire de passer d’une position totalement égale à un
avantage blanc de +2. Mais ne vous y trompez pas, car face à l’assurance d’un
capitaine sûr de son fait, peu survivent. Et les blancs ne s’y trompent pas.
Après avoir succombé à l’intrépide attaque fantôme, ils proposent une nulle que
Vince, après une courte concertation avec lui-même et un rapide coup d’œil
autour de lui, accepta. Une décision juste, comme toujours, qui permet à
l’équipe de conforter son avance.
Echiquier 8 (noirs) –
Marianne (Titulaire non joueuse) – 9/10
Alors c’est vache me direz-vous. Déjà pourquoi la noter, si
elle n’a pas joué. Et de surcroît, pourquoi pas la meilleure note alors qu’elle
marque 2 Points à elle seule soit plus que la moitié des points de l’équipe à
l’heure des comptes ? Disons que c’est plus une note globale, d’ambiance,
d’assiduité à nos côtés cette année, un 9 de remerciement à notre dieppoise de
coeur. Mais elle perd un point pour ne pas avoir accepté de se lever à 7h du
matin elle aussi et de nous accompagner à Tremblay, de partager le Mc Fish de
l’amitié au McDo du coin avant la ronde, bref de ne pas avoir gâché son
dimanche pour les beaux yeux du capitaine. Et ça ça se paie.
Echiquier 7 (blancs)
– Maxime (Passoire) – 4/10
S’il y en a un qui a bien entendu que nous avions un joker
lors de cette ronde, c’est bien lui. A peine comprenait-il que nous comptions
un point bonus qu’il envoyait sévère le bougre.
D x a6, bim !
Et avec un fou
noir en b7 s’il vous plaît !
A croire qu’il avait inversé la batterie
dame-fou pour bouffer le fianchetto. Adepte du beau jeu, esthète des 64 cases,
Max est tombé sur un rabat-joie. Un rageux. Un homme de petite envergure, qui
n’a pas daigné accepter le sacrifice ultime. Par un échec intermédiaire masqué
mais bien réel, toute la combinaison tombe à l’eau. En fait il y avait 2 coups
intermédiaires. Non, trois. Enfin 2h après la partie Max se demandait encore ce
qu’il avait bien pu calculer après le sacrifice de dame. Sans doute avait-il
tout misé sur l’effet de surprise, et espérait-il de tout son cœur que son
adversaire prendrait peur ? Toujours est-il qu’avec une pièce en moins et
pas d’attaque, la tâche s’annonçait ardue. Trop. Maxime n’atteindra pas le
contrôle du temps. Mais comme le dit son T-shirt à la philosophie redneck, fusil
de chasse pointé vers l’objectif : « revenge is easy ». A
l’heure qu’il est nous n’avons toujours pas de trace de son adversaire, qui
aura au moins eu la chance de partir avec une ultime victoire.
Echiquier 5 (blancs)
– Pilou (Double Ailier) – 9/10
Monsieur a-h a encore fait une victime. A partir d’une
ouverture sans grande prétention, Pilou nous a sorti un enfermement de dame au
centre de toute beauté, sacrifiant instinctivement un pion pour une initiative
qui finira par coûter une dame contre une tour. Presque rien à reprocher mais
la perfection restant l’apanage du capitaine, un 9 est une belle récompense.
Echiquier 6 (noirs) –
Bruno (Milieu Gauche) – 7/10
Une partie une nouvelle fois étrange d’El Solapado. Face à
un début irrégulier, Bruno tarde à trouver un plan mais finit par monter une
belle attaque sur le roi blanc. On sent alors poindre la solapade tant les
lignes sont ouvertes et ses yeux plissés de malice. La faiblesse de la colonne h,
celle de la grande diagonale blanche… Tous les ingrédients sont là. Tel un
lapin dans les phares, sont adversaire semble attendre l’estocade. Et puis
rien. Les coups passent et les magouilles s’évanouissent. El Solapado tente
bien quelques tours de passe-passe mais rien n’y fait, avec une qualité il est
contraint de prendre la nulle dans une position que nous jugions déjà
compromise.
Cela fait donc 3-2 pour nous, transformés en 3-1
« grâce » au forfait féminin adverse. Avec le sentiment d’un but
marqué dans des cages sans gardien, pas de quoi pavoiser mais de quoi souffler
pour le capitaine et son équipe, et envisager sereinement la prochaine saison
en N2. Que des numéros 10 dans la team 1 du Canal.
A vous les studios
3 commentaires :
Ce qui manque ce sont les photos des feuilles de parties ....
J'ai tout lu, c'est toujours aussi prenant ! Le Girondin de Perpignan
Le roi de la monnaie libre a changé de speudo ?
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