Marianne était sur Paris, mais la cadence "bullet" n'a pas sa faveur : elle connaît bien Denis Grozdanovitch dont Fanche m'a offert le dernier opus "La vie rêvée d'un joueur d'échecs", paru récemment aux éditions Grasset.
Captain Ad Hoc reconnaîtra son premier club d'échecs quand il est arrivé dans la capitale : Etoile Echecs, place des Ternes, dans la mezzanine de l'Académie de billards juste au-dessus des tapis verts de la dizaine de billards français et du tripot clandestin.
Ah les pièces qui volent, les kibitzers, les joueurs Yougoslaves et les mazettes !
On est lOin d'Estoril, le St Trop' des Lisboètes où Alekhine a vécu ses dernières heures et mangé son dernier repas... fatal. Un autre bouquin, un autre éditeur : "La diagonale Alekhine' en parle peut-être car ce roman qui vient également de paraître est centré, me glisse-t-on, sur les dernières années de la vie du dernier champion du monde... français !
Oui, mais ce n'est pas le gouvernement français qui a mis des sous pour refaire sa pierre tombale au Père Lachaise, abîmée par la Tempête shakespearienne de 1999, mais le gouvernement russe, quelques années plus tard.
Ti Bo' n'a pas pu jouer les 120 minutes complètes de l'arène : il a dû farfOuiller ailleurs pendant 10 minutes, du coup il ne marque que 61 points (malgré 18 victoires, et 4 défaites) contre 65 points pour POlo (17 victoires pures).
Yegonzo se place 3e avec 17 victoires lui aussi, mais 6 défaites.
Les deux premiers m'ont infligé chacun 3 défaites, mais l'analyse post mortem de chess.com ne me flingue pas tout de suite dans mes deux parties menées avec les Noirs contre Ti Bo'.
Grâce à la lecture de Graham Burgess, j'ai mis de côté la défense des deux Cavaliers pour offrir à Ti Bo' la possibilité de placer son arme de jeunesse le Gambit Evans (par lequel il me miniaturise régulièrement au Café de l'Est Parisien), mais en jouant non pas d6, mais Cge7, un coup considéré par Graham comme plus sûr. Et c'est vrai que je n'ai pas vu directement un Cg5 exploser ma position, comme à l'accoutumée.
Ti Bo' - Bébé W
Après ... F x Cf3, l'analyse de la machine m'accorde + 3 points avec les Noirs.
Pat patatras, je joue un peu plus loin, ... Cf4 au lieu de ... Df4 et c'est la gaffe.
L'analyse de la machine synthétise : "cette partie semble vous avoir glissé entre les doigts".
J'ai pratiquement le record de défaites : 14. BoursoramiX me suit de près avec 13 défaites, mais ce devrait être l'inverse en fait, car notre partie s'est cristallisée à 1 min 05 contre 1 min 27, avec une position favorable de mon côté. Impossible de faire redémarrer la partie, j'ai dû me déconnecter. Mince, pour une fOis que j'avais une chance.
BoursoramiX - Bébé W
Verdict sans appel de la machine : "Vous étiez en train de gagner, mais le temps vous a manqué". Tu parles, Charles !
Paj le Mage, Yo, Julien et Olivier m'ont tous ainsi doublé.
Hier, je n'ai pu croiser le fer avec Samuël (qui n'a pas été à la fête, due des défaites) ni avec Malik qui est passé sur le tard.
Mais j'ai pu jouer avec RémiX. A-t-il pu avOir la chance, comme PolO, d'affrOnter rien moins que 3 maîtres Gascons dans la nuit ? Pas sûr ! Trois MG comme l'a joliment souligné PolO.
On sait que ceux-ci sont généralement très généreux dans la défaite.
Ici la GAD, à vous la lune.
Bon, avec chess.com, on peut faire revivre les parties, et voir ce qu'en pense la machine.
Et des fOis, on voit des trucs incroyables :
Généralement, dans mes parties avec Max le Didyme, je fais un misclick.
Hier, cela n'a pas loupé, je prends ma Dame, et vlang elle se pose sur une case autre que celle désirée : mais là elle se pose sur une case salvatrice (si elle avait atterri sur la case souhaitée... j'aurais tout simplement perdu une pièce mineure qu'elle n'aurait plus eue à l'oeil, dingue !).