14/12/2019

352e : Paul Saglier est le 150e shérif du Canal !



Enorme, Paul Saglier a été couronné 7 fois dans la soirée.

C'est sous les yeux du président de la fédération française des échecs, Bachar Kouatly, que le chevau-léger Paul Saglier décroche la 150e tiare du Canal.


En juin, dans le cadre du projet "jeu d'échecs à l'école", Bachar avait croisé Kevin & Mehdi, professeurs des écoles, dans leurs classes respectives de Villejuif, le fief de James et des frangins Chocapic.

Il les retrouve par hasard, quelques mois plus tard, à l'East Bunker, étrenner leur premier tournoi officiel d'échecs. Dingue !

Villejuif, cela doit être l'une des villes où opère le meilleur maître d'eschez des escoliers, qui devrait sans nul doute terminer vainqueur du 1er Blitz Fide de l'Artsakh (devant la jeune Maria), prévu à la Maison de l'Arménie, le samedi 28 décembre 2019.

A ce propos, Zaza Queen en sera-t-elle ?
Nul ne sait, mais ce que l'on sait, c'est que Paul amènera le champagne pour sabler sa victoire historique.


Paul cause russe, déchiffre l'alphabet arménien, mais pas le hongrois.
Du coup, il a quelques revues d'échecs hongroises à offrir à MiklOs.


Zaza était au "52" avec Jude & Olivier; du coup elle n'a pas pu saluer Bachar.
Martine, si.
Elle est née en 1953, et a traversé tout Paris à pied pour découvrir l'East Bunker, et nous offrir des kinios.
Elle sera bientôt du côté du Centre Pompidou pour redécouvrir les joies des 64 cases.

Cela faisait un bail que l'on avait plus vu Martin sur un échiquier.
Il avait démarré à 7 ans, chez lui à Montreuil, dans le club "Tous aux échecs" d'Alicia, avec son papa André.
En octobre, à deux pas de la rue du Cambodge, il m'avait croisé avec Timoléon l'Afrique, lors du tournoi de la Tour Blanche. Il est désormais à la fac de Paris Diderot en chimie, à côté du der des Derr et de Joe-Luis Walker, trop souffrant hier pour venir le saluer.
Martin est venu de Montreuil en vélo.

C'est le 5e métier que fait LudO, après prof d'histoire/géo, archéologue, il roule désormais sous les couleurs de Juvisy et du Quai.
Stephan n'en est pas revenu, car quand LudO était à Athènes, lui était à Rome, sous les mêmes auspices. Tous deux connaissent bien Jacquot, et les fameux cafés diurétiques du jardin des Tuileries.


Mikkel Vinh a 14 ans.
C'est le fils d'Henrik.
Ils nous sont venus du Danemark, et il a joué ses 5 parties hier, avant de reprendre l'avion pour le Jutland avec sa soeur et sa mère.

Luca & Pietro Leone sont deux beaux étudiants italiens qui font leurs études à Paris, et qui parlent français mieux que moi.
Hier, ils n'en sont pas revenus.
Eux qui viennent de Turin  ont d'abord entendu le lancier Paul manier la langue de Pouchkine, en le voyant disserter avec Inna.
Ils ont encore été plus impressionnés en voyant qu'Inna (qui n'a pas tenté de causer la langue de Dante) connaissait les meilleurs tournois d'échecs d'Italie, de Gallipoli dans les Pouilles, en passant par Chioggia le tournoi qu'organise Stefano en Vénétie, pour s'arrêter dans les montagnes à Bratto (Castione della Presolana), là où PietrO Leone a le plus brillé en 2010.
Ils s'y sont donc croisés.
Mais ils sont tombés de leur chaise, en apprenant que le nouveau champion d'échecs  d'Italie n'est autre que le mari d'Inna.
Cin cin, mia cara !


D'aucuns connaissent la partie (sans doute issue d'une analyse post mortem, et exhumée en tout cas 7 ans après avoir été jouée) se finissant par un don danaïque/mat du couloir opposant  Carlos Torre, le grand joueur Mexicain, et son président de club de la nouvelle Orléans, issu de la famille Adams.
Mais qui sait que le champion du Mexique Carlos Torre (Tartakover disait de lui : "normal qu'il soit si fort, il joue avec 3 tours") a abandonné les échecs après avoir reçu deux télégrammes coup sur coup,
juste avant la dernière ronde décisive du tournoi de Chicago qu'il menait jusqu'alors.

Le premier lui annonçait que finalement, faute de diplômes, il ne pourrait pas enseigner les échecs à la fac de MexicO, comme prévu.

Et le deuxième, sa promise lui annonçait que tout compte fait, elle n'allait pas l'épouser, mais se marier avec un autre.


Savez-vous que  90 ans après, la même mésaventure est arrivée, avec en protagoniste le jeune Jean-Alexis ?
Il ne joue plus à Lons le Saunier (maintenu la saison passée grâce à ses buts) ni à Vandoeuvre, et a repris une licence au Canal.

En tant que jeune chasseur de tête, il m'explique qu'il avait débauché "Gino" de Lille (dans le même job depuis 20 ans) pour le faire bosser chez Mickey, à 200 bornes de là, juste avant la grève des transports.
Gino faisait le trajet en TGV jusqu'au déclenchement des grèves, où il a décidé de crécher sur place, en Seine et Marne.

Il n'a finalement pas fait l'affaire, et a perdu son tout nouveau job.
Revenu à Lille, sa femme avec qui il était marié depuis 25 ans, lui a signifié que tout compte fait, elle n'avait jamais été aussi heureuse que ces quelques semaines sans sa présence, et lui a demandé de déguerpir vite fait.

Comme Jean-Alexis est fortiche, il a retrouvé un autre job pour "Gino", et bientôt une autre femme  ?

Ici la GAD, à vous la lune.



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