1000 mômes réunis dans le 20e arrondissement, pour le traditionnel championnat Jeunes d'Ile de France :
les meilleurs jeunes compétiteurs des 8 départements franciliens tentent de décrocher la palme pour aller jouer à Agen en avril.
Le plus serein est le pupille Andreï Le Rouge (en roumain) qui a enchaîné direct avec le 9e open Fide de l'Echiquier de Paris.
Le jeune Adam, habitué des vendredis soirs (un voisin du Canal), a poursuivi le soir même, comme Bébé W, en participant au 4e Challenge Blitz FFE au café de l'East Bunker.
Quelle santé !
On vous contera prochainement, ci-après, l'histoire du pion Tour noyé dans la mer des Sargasses, apparue en plein coeur du gymnase Louis Lumière.
Là voici :
Vous savez comme les parties de mômes peuvent être endiablées, et les pièces valdinguer quand ils gigotent trop.
Une fois leur match terminé, deux enfants viennent remettre leurs feuilles de parties signées en annonçant que les Blancs ont brillamment gagné par mat.
Vingt minutes plus tard environ, la conductrice des Noirs revient, en expliquant qu'à l'analyse post mortem avec son entraîneur Venceslas, elle s'est rendu compte que le pion h avait disparu pendant la partie, d'où le mat.
Le conducteur des Blancs s'en rendra compte aussi à l'analyse, dans le vestiaire-urinoir d'à côte, avec son professeur.
Dommage qu'ils ne s'en soient pas rendu compte pendant la partie !
Quand lors de la même ronde, le jeune Pommier d'outre Pyrénées (joueur de 1e force) entraîné par Venceslas est venu me dire qu'il avait vu à l'analyse que dans sa partie un 3e Cavalier était apparu sans qu'il ne s'en rende compte, j'ai cru à un gag de caméra cachée, d'autant que Nadir - hilare ! me filmait de loin avec sa tablette.
Ce n'est pas la même eau chez les tout petits où l'arbitre exhume une jurisprudence en anglais de la Fide, concernant un tournoi de maîtres du first Saturday à Budapest entre un Indien et un ChinOis qui ne causaient pas magyar, pour annuler le résultat d'une partie déjà terminée, sur la foi du "fivefold draw" (5 fois la même position apparue pendant le match - en l'occurrence plutôt 15 fois chez les minots).
Pour ma part, la seule anti-sèche que j'ai découverte est celle des n° départementaux des tables.
Ici la main "Bouches-du-Rhône" du jeune Raf' (écolier de la rue Victor Cousin à 2 pas du LucO) pris en flag, à la table d'arbitrage, avec son anti-sèche tatouée pour retenir le nom de son n° porte-bonheur.
Il faut dire qu'on n'apprend plus rien à l'école élémentaire, ni les départements, ni les préfectures, encore moins les sous-préfectures, ni l'empire universel de Gengis Kahn, (fors Pandevant, bravo !), ni la dernière classe d'Alphonse Daudet, ni l'étymologie des noms patronymiques.
De quoi en caler plus d'un (adulte compris, comme cette maman Orcéenne et son "6" fétiche d'Azur) !
Ah, la côte d'Arzur !
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