22/05/2009

des huiles pour ce 44ème !



De grosses surprises nous attendaient à ce 44ème Rapide.

Un tournoi - non homologué, comme il se doit désormais - où les officiels se pressent pour s'attabler, non devant un échiquier (allez savoir pourquoi ?), mais devant quelques gouleyantes. La vie, quoi ! Qu'on ne vienne pas se plaindre, après cela, si notre FéDé n'est toujours pas délégataire...

Le premier que j'ai vu débouler vers 19h pendant que je transbahutais des tables était le GMI Alberto David. Rassurez-vous, il n'est pas resté seul très longtemps en terrasse. C'est cela qui est agréable avec le café I : on y arrive seul, et on est toujours sûr d'y rencontrer d'autres passionnés du jeu. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir s'installer, deux heures plus tard, dans les starting-blocks de la ronde 1, pour réellement concourir. Premier arrivé, et premier tout court. Il remporte son premier Rapide du Canal, après un parcours sans faute. Il repart avec Truffaut. Bravo !

Cela faisait longtemps que l'on avait pas vu la femme de chantier la plus sexy de France : Emilie signe ici un très beau tournoi, ne laissant échapper qu'un seul point contre le redoutable Alain Estival, copain de virée d'Hervé Daurelle. Hervé gagne son duel, et grimpe sur la 3ème marche du podium.

Eux aussi, il sont revenus : Tom (perf à 1713), son ami Stéphane (perf à 1405), et Julien Doudet, sans son frère cette-fois, (perf astronomique à.. 1946).
L'occasion de retrouver également l'un des tous premiers sociétaires du Canal : Alexis Parmentier, qui n'avait pas repris la compétition depuis des lustres (rappelez-vous, la première saison du Canal, critérium F : deux heures chez Youssef à attendre un train en provenance de... l'Est de la France).

Pascal T n'est pas venu. Jean-Claude Moingt, si !
Le président de la FFE est passé accueillir la brillantissime Anne Muller, avant le tournoi des Pyramides ("du haut de ces pyramide, 30 000 ans d'histoire vous contemplent"; "je me suis laissé dire qu'on te faisait des misères..." histoires avec un s donc). Dédé Clauzel, président de la Ligue, en profitait pour se glisser à table. Et dire, que dans quelques jours, Jean-Claude va retrouver Etienne Mensch en Alsace pour une simultanée des Vendanges Tardives en... juin (cela ne s'invente pas; on n'est pas invités, snif, réveille-toi, Charlie : et notre délégation !).
Mais où est donc passé Christophe Bouton ?

Carl P, emmené par Boris, profitait de ce 44ème pour se remettre aux échecs. S'en est-il remis vraiment ? Son fait d'armes : avoir battu sa clubiste, Inna !

Plus de 47 compétiteurs, donc, et une trentaine de spectateurs aficionados.
C'est seulement hier, dans la nuit, en discutant sur une correction du Gambit Damiano avec Vincent A au Café I (jouée à Bruxelles il y a moult), que j'ai compris que les vidéos de ce 44ème Rapide étaient en ligne depuis une semaine déjà, où cela ? Dans l'ours des vidéos nécessaires de Vincent A, pardi !
Attention, vous y verrez bien des vidéos (avec mention 44ème Jazz), mais vous n'y verrez pas le clou de la soirée : à la 5ème ronde (Vincent A était couché), un chanteur de choc improvisait une ritournelle, sans micro avec piano et basse, rien que pour les compétiteurs présents à ce 44ème Rapide.
Il faut dire que Fanche avait assuré : une nulle face à Svetlana, la joueuse aguerrie venant de... de Russie.

La soirée était loin d'être close.
Les sociétaires de Potemkine frappaient un grand coup : Marc Quenehen prenait la 2ème place (perf à 2365 !), Olivier la 25ème heure. Ceux de Tour Blanche se faisaient déborder : Ludovic à 1719, David à 1591 et Frédéric à 1659.
Je croisais un autre Frédéric quelques jours plus tard au Luco, sous le soleil; son forfait avait fait un heureux : le jeune Xavier W de Lutèce. Invaincu, 4 points sur 4 (perf à 2408, diantre !).

Philippe gagnait un nouveau job.
Timothée m'attendait quelques heures plus tard à Brétigny pour empocher son prix.
Sébastien n'a pas réussi à réanimer Axelle qui finit dans les choux.
Mais où donc passé Karim Mouayas ?
Stéphane Schabanel, lui, passait une semaine plus tard et pariait sur le bon cheval.
Fabrice Guidoux faisait la moue (avec le sourire), Andreas Ragnagna des siennes. Fabrice nous demande de communiquer sur le fait qu'à peine élu, il démissionne du CDPE. Voilà, c'est fait.
Déjà 3 morts, à qui le tour ? Dominique, Eric, un volontaire ?

Il nous est venu de très loin, de l'Iowa exactement : le Professeur Mark Kende, candidat maître, a atterri directement au Café I (ah, la renommée du Canal...). Comme il voulait remettre le couvert, il a enchaîné avec les Rapides du Chess XV, plus forts que ceux du Colorado !

Le jeu de Renaud nous impressionne toujours autant; celui de Jacob le Suédois un peu moins (un effort, Azzedine !).

Le prix de beauté du championnat de Paris des - 2200 à Elo, Victor le Terrible, se fait terrasser par l'excellentissime Julien Doudet.
Dommage qu'on ait pas pu embarquer ce dernier pour fêter l'anniversaire d'Ivan, avec P-A, Alain, La Mauny, Marlène et consorts. Calva de la Suisse Normande à tous les étages de la rue Paradis, et autres joyeusetés tchèques du même acabit.
Et dire que le week-end et les tournois échiquéens ne faisaient que commencer, quelle santé, prosit !

1 commentaire :

Unknown a dit…

J"adore ce compte-rendu, une joli plume se glisse sur les maux, je n'ai pas vu la signature, mais ça c'est encore du bébé tout craché!
Continuez c'est sympa le site du canal.