Pourtant, beaucoup de parties avaient démarré avec de réels avantages pour le Canal.
Au 2e échiquier par exemple, le collégien Elia entraîné par notre camarade Sire Roll s'est vite retrouvé avec un pion en moins et une belle faiblesse sur la colonne "e" face au jeune Ulysse qui lui rendait 4 ans de moins (et qui jouait sa première partie lente) :
1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.Ca3 Cf6 4.e5 dxe5 5.Cxe5 g6 6.Fc4 Fe6 7.Fxe6 fxe6 8.0-0 Fg7 9.Df3 Dd5 10.Te1 0-0 11.Cb5 Dxf3 12.Cxf3 Cc6 13.Txe6 a6 14.Cc3 Ch5 15. d3 !
Au 1er échiquier, Timoléon l'Afrique retrouvait Aurélien qui a choisi une variante agressive de l'ouverture écossaise.
Timoélon doit faire face à la terrible attaque Blumenfeld, dans laquelle une tour s'envole de chaque côté, mais où les Noirs sont vite déroqués et subissent un jeu resserré. Mais après avoir capturé la Tour h1, il se garde de prendre le pion h2, pour permettre à sa Dame de se rendre en f3 et interdire momentanément le roque à son adversaire.
Mais une fois qu'Aurélien place sa Dame en d6, menaçant l''échec en c7, Timoléon opte pour une défense avec Cge7, plutôt que la suite naturelle et pourtant plus aiguë Cf6 visant Ce8.
Nathan, le fils de Fab' Four, jouait également ses deux premières parties notées. Il tombe sur le frère d'Aurélien, du Pôle élite, un jeune poussin habitué aux tournois de longue haleine.
A mon plus grand étonnement, Anas a choisi, lui, de se lancer dans les difficultés du gambit Englund cher à Pierre Chenu, dans lequel les Noirs donnent d'entrée un pion, sans réelles compensations.
Bref, c'est remarquable des jeunes qui osent le beau jeu.
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